mercredi 12 mars 2008

Le Lockup Bar a Shibuya

Shibuya, l'endroit ou, le soir, tu croise le plus de gens a la seconde dans Tokyo.
Une sorte de ruche géante ou tu peu a peu près tout trouver : Starbucks Coffee, magasins d'électronique, restaurant chers ou pas, salles de jeux chers ou pas, bars chers ou pas, love hotels chers ou pas, trucs cher ou pas...
Shibuya enfin, l'endroit ou, le soir, tu croise le plus de gaijins a la seconde dans Tokyo (avant même Roppongi je dirais).
Bon, en fait, ce n'est pas un article sur Shibuya. Tout ce qu'il est important de savoir, c'est que a Shibuya, on trouve tout, et que parmi ce tout, il y a le Lockup Bar.
Neko (Steve), si tu lis ça, tu vois peut etre de quoi je parle. Tu y est peut être déjà allé d'ailleurs. C'est juste a cote du restaurant proposant nomi houdai ("all you can drink", moyennent une somme d'argent modeste, pendant un temps donne) ou tu squattais tous les soirs, l'été dernier, avec François...
Le Lockup Bar donc : un bar a thème situe au sous sol d'un grand bâtiment, ou j'ai échoué hier soir avec Chihiro.

Lorsque tu descends les marches menant dans cette antre, le décors change rapidement : tu passe d'un escalier bien droit, bien éclairé, a des marches irrégulières et sombres. La lumière se fait plus tamisée, voir inexistante. Tu tourne un petit peu dans des corridors obscurs, pour être surpris soudainement par quelques attractions digne d'une maison des horreurs : une chaise électrique qui s'anime lorsque tu passe devant, quelques faux cadavres plus loin derrière des grillages, des cris et des rires qui retentissent... Carrément flippant en fait !
Tu continue donc, marchant plus doucement... Pour déboucher dans un petit couloir, au planche anime de lumières funkies, ou quelques tabourets sont disposes : Il faut en effet attendre que quelqu'un vienne te placer. Le quelqu'un en question, c'est une hôtesse habille en un espèce d'uniforme en vinyl bleu, portant des hauts talons, jouant avec une paire de menottes. Je ne sais pas ce qui se passe pour un groupe de personnes mais vu qu'on était deux, et que j'étais le garçon, j'ai eu le droit a être menotte tandis que l'on nous menait a notre table : une petite alcôve tranquille, lumière bleue tamise, bougie...
Le meilleur est encore a venir : tu prends ensuite le menu, tu l'ouvre, t'attendant a trouver des boissons traditionnelles, et la, surprise : en plus des pauvres bières sans intérêt, il y a les cocktails fait maisons, pour un prix que je trouve assez dérisoire : 680 yens pour le cocktails moyens, soit 5 euro environ. Le tout servi dans du matériel de laboratoire : Erlenmeyer, tube a essai... Le rêve de Drillaud! J'ai choisi d'abord un cocktail nomme "Rock", réputé le plus fort de la carte (Globalement, un alcool plutôt bon, carburant a 40 degrés au moins), pour enchaîner sur... sais pas trop, c'était des kanjis, mais globalement, le sujet était "Test a l'hôpital". C'est l'image de droite. Il etait un peu plus cher : 800 yens (soit 5euro30 ?).
Avec ces deux boissons, je commençais a être un peu fait. Il faut dire que la quantité d'alcool est importante, ce n'est pas comme payer un shot dans un bar aléatoire, ou l'argent dépense t'offre 2 cl d'un mauvais whisky.
Comment font-ils leur beurre ? Hum, il faut préciser qu'en plus des consommations, ils font payer un droit de table (Un phénomène assez rependu au japon). Ils servent donc une ou deux bricoles a manger, qu'ils facturent au prix fort. On payait donc hier 750 yens par personne pour 2 biscuits secs chacun. Mais vu l'endroit, j'accepte joyeusement de payer le droit de table. Hug.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

j'y crois pas, tu connais une VRAIE chihiro... wouah !!

Anonyme a dit…

Sugoi neeeeeee ! ça commence à être intéressant ! Plus que les possums en tout cas !

Omedeto Warpis sama !

shOOp

Anonyme a dit…

hum...dommage qu' paris tout les bars se ressemble les un les autres ou alors ils sont a des prohibitif.
Ben!!!!!!! profites en un max!!!
didi

Unknown a dit…

Damn faut qu'on y aille avec Mav' !

Et je note l'idée pour Drio :)